Le Cabinet assiste de nombreux salariés (non cadres, cadres, cadres dirigeants) qui souhaitent négocier leur départ de l'entreprise qui les emploie pour des raisons très diverses.
Si vous envisagez une négociation de départ, soyez vous aussi assister par un Avocat et retenez les 7 règles du jeu à connaître :
1. Le premier chiffre proposé par l'employeur est rarement le bon. Ne vous précipitez pas pour accepter. L’employeur a déjà provisionné votre départ : moins cela lui coûte, plus il sera satisfait.
2. Vous ne négociez jamais à armes égales. L’employeur est conseillé par un avocat. Faites de même.
3. L’employeur a déjà préparé un plan B en cas d’échec des négociations. Son dossier est prêt, et il a anticipé toutes les issues possibles.
4. Écrivez systématiquement. Laissez des traces écrites de vos échanges. Cela peut tendre les relations, mais ne changera rien à l’issue : l’employeur a déjà décidé que vous ne ferez plus partie des effectifs. En revanche, cela vous protégera, renforcera votre négociation et garantira une meilleure défense en cas de contentieux devant le Conseil de Prud'hommes.
5. Une bonne négociation débute par une analyse précise de votre contrat de travail (forfait jours, heures supplémentaires, clause de non concurrence....) et de vos conditions de travail (potentiel harcèlement moral...) Cela permet de disposer de plusieurs leviers de négociation qui peuvent être autant de risques de condamnation prud'homale pour l'employeur.
6. Un montant seul n’a aucun sens sans une stratégie de départ. Il faut également négocier le schéma de sortie. Souvent, le salarié pense uniquement à la rupture conventionnelle mais il y a d'autres schémas de sortie qui permettent une optimisation en termes d'impôts, de cotisations sociales et de carence chômage (pour limiter la période pendant laquelle vous ne percevrez pas de chômage)
7. Il y a un plafond à la négociation. Une négociation réussie bénéficie aux deux parties. C'est un compromis. La justice est lente et peu généreuse : il convient d'estimer avec lucidité votre indemnisation, les sommes que vous seriez susceptible d'obtenir devant un Conseil de Prud'hommes. C'est essentiel pour éviter de négocier sur des bases irréalistes qui ne feront que braquer l'autre partie.